En période électorale, les équipes de militants s’affairent pour convaincre les indécis. Les jeunes font partie des groupes les plus actifs pour animer la campagne de leurs candidats. Comment les partis forment-ils ces militants inexpérimentés ?
Le Parti communiste s’est rallié à Jean-Luc Mélenchon pour la présidentielle, sans adhérer à son mouvement : la France insoumise. Comment fait-on campagne quand on n’a pas son propre candidat ? Rencontre au QG de la section PCF d’Ivry-sur-Seine, une ville communiste où la présence du parti est très importante au quotidien.
Au forum du FNJ, l’agencement de la salle est sommaire. Quelques chaises disposées en rangées attendent l’arrivée des militants.
Au forum du Front national de la Jeunesse (FNJ), les militants se réunissent pour déconstruire le programme de l’adversaire, François Fillon.
La victoire de François Fillon à la primaire va modifier l’organigramme politique des Jeunes républicains. Principal défi : s’entendre avec les perdants alors que la campagne commence dès janvier.
« Une bonne paire de baskets parce qu’on marche beaucoup quand on tracte, on colle etc. » – Geoffrey Cavralhinho, militant Les Républicains
« Une bombe lacrymo pour les filles » – une militante FN
« La raclette, pour décoller les affiches des autres » – Sarah, militante communiste
« Un pins bleu-blanc-rouge parce que je suis très patriote » – Laurent Jacobelli, directeur de campagne de Nicolas Dupont-Aignan
« Le stylo Charles de Gaulle : je l’ai acheté dans un lot, durant une vente aux enchères ! » – Thibaut, militant des Républicains
« Un sceau de colle, pour les affiches » – Geoffrey Cavralhinho, militant Les Républicains
« Mon fairphone » – Rosalie, directrice adjointe de la campagne de Yannick Jadot, EELV
La Rédaction
Antebellum 